
Nicolas Philibert a filmé une classe unique d’un village français qui regroupe des enfants de la maternelle au CM2 autour d’un seul instituteur.
Le réalisateur a choisi de poser sa caméra à Saint-Étienne sur Usson en Auvergne, dans le Massif Central français, un secteur de moyenne montagne où les hivers sont rudes. Comme un Philippe Delerm qui serait passé à la réalisation, Nicolas Philibert s’attache à capter le miracle du quotidien.
Les personnages du film sont d’abord les enfants. On regarde avec tendresse Olivier qui a des difficultés scolaires et qui s’effondre en larmes quand on évoque son père ; le petit Jo qui semble trouver propres ses doigts maculés de chocolat ou encore Nathalie qui n’est peut-être pas tout à fait comme les autres. Il y a aussi cet instituteur que l’on aurait tous souhaité avoir, de la trempe de ces enseignants qui bâtissent des vocations : attentif, bienveillant, un brin mystérieux, attaché à transférer savoir-faire et savoir-être. Enfin, il y a le paysage, les saisons, le temps qui passe, les arbres secoués par le vent et… l’école, si chaude quand on est prêt du poêle.
Jacques Mandelbaum écrivit dans le Monde « On peut classer la scène des adieux au professeur comme une des plus belles fins de l’histoire du cinéma ». Alors si vous souhaitez assister à une belle histoire, voici une sortie à faire en famille.
Ce film sera projeté ce vendredi. Pour les informations pratiques, consultez notre page Agenda.
Categories: Cinéma
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