
Corbo est le premier film d’ouverture de la semaine de la francophonie. Ce long métrage est basé sur l’histoire réelle du militant Jean Corbo, né d’un père italien et d’une mère canadienne-québécoise, qui se lia d’amitié avec deux étudiants et rejoignit, au milieu des années 60, un groupe extrémiste clandestin, le Front de Libération du Québec (FLQ). Dès lors, il choisit le terrorisme pour soutenir son action.
Pour réaliser ce film historique contemporain, le réalisateur Mathieu Denis s’est plongé dans les documents de l’époque et a interrogé des personnes proches de ce mouvement. Le réalisateur a cherché à comprendre les motifs qui ont poussé un jeune de 16 ans à choisir la violence et, de façon générale, ce qui peut mener un groupe à adopter des actions radicales. Lors de son interview au festival du film de Toronto, Mathieu Denis reprend une citation de René Lévesque, fondateur du Parti Québécois : « Le terrorisme est le symptôme d’une maladie, du désespoir devant l’horizon bloqué par la pauvreté, le manque d’éducation. Ça peut se traduire par des gestes radicaux. »
Corbo n’est pas seulement un film sur la violence, les préjugés, l’inégalité ou l’oppression linguiste qui régnait alors au Québec, c’est surtout un film sur l’engagement.
Ce film sera projeté lundi 23 mars, à 18h30, à Katara (Immeuble 16). La séance est gratuite, mais il est possible de réserver ses places sur le site du Doha Film Institute.
Categories: Cinéma
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