
Le Doha Film Institute (DFI) propose un nouveau cycle cinématographique, avec pour fil conducteur le mouvement et la danse.
Six films seront projetés du 18 au 23 septembre, dont cinq fictions :
Jeux d’été
Le festival s’ouvre avec « Jeux d’été » d’Ingmar Bergman. Une œuvre cinématographique qui conduit à s’interroger sur l’existence de dieu et la nécessité de vivre le moment présent.
L’héroïne a perdu son amour de jeunesse, mort trop jeune, et vit dans son souvenir.
L’histoire se déroule dans un tourbillon, celui du lac des cygnes.
Comme toujours chez Bergman, l’été suédois est un personnage. Il a une présence à part entière d’autant plus lumineuse que les flash-back allant des jours heureux, aux jours tristes, voguent entre périodes estivale et hivernale.
Vous l’aurez compris, « Jeux d’été » est un chef d’œuvre. C’est Godard qui en parle le mieux :
« Dans l’histoire du cinéma, il y a cinq ou six films dont on aime à ne faire la critique que par ces seuls mots : “C’est le plus beau des films !” Jeux d’été est le plus beau des films. Jeux d’été c’est l’obsession d’un soir confiée à de la pellicule, une page de journal intime ; c’est la liberté créatrice du poème au cœur de la production cinématographique et de ses contingences. Dans Jeux d’été, il suffit d’un regard à son miroir pour que Maj-Britt Nilsson parte, comme Orphée et Lancelot, à la poursuite du paradis perdu et du temps retrouvé. »
La La Land
La La Land, c’est l’allégresse, la légèreté. La La Land donne envie de danser, de chanter, de s’envoler !
L’histoire est un prétexte : un pianiste, une actrice en herbe et un grand amour.
Si vous aimez les comédies musicales, vous aimerez la la land, et sortirez de la salle en dansant!
Dancer in the dark
C’est un Lars Von Trier, vous savez donc qu’il ne s’agira pas d’une comédie. Si vous êtes déprimé, passez votre chemin, car voyez vous le réalisateur n’a guère foi en l’humanité.
Lars von trier signe une fois encore une œuvre désespérée et sublime.
Les amoureux des textes et de la musique de Bjork ne seront pas déçus.
Dancer in the dark est en un mot, un film déroutant dont le spectateur ne sort pas indemne.
The wiz
Il ne s’agit pas d’un magicien d’Oz comme les autres, ou plutôt de sa version de 1939, avec en guest star Judy Garland.
Cet opus, sorti en 1978, surfait sur la vague de la blaxploitation, en réunissant les deux monstres sacrés du disco : Diana Ross et Mickaël Jackson.
L’histoire importe peu, puisque vous danserez et chanterez sur une musique écrite par Quincy Jones.
<iframe frameborder= »0″ width= »480″ height= »270″ src= »https://www.dailymotion.com/embed/video/x9plhl » allowfullscreen allow= »autoplay »></iframe>
Les chaussons rouges
Ce film de Michael Powell et Emeric Pressburger est devenu désormais un classique. Une de ces œuvres qu’il convient d’avoir vu au moins une fois dans sa vie, au risque de ne pas comprendre certaines références cinématographiques.
.L’héroïne est partagée entre sa passion pour la danse et son amour pour Julien.
Le film est à la fois un grand film sur la danse et incite à réfléchir sur le processus de création artistique.
Pour aller plus loin, voir la page réservée à l’évènement du Doha Film Institute.
Laisser un commentaire