
Dans le cadre de Qatar-Brésil 2014, Doha Film Institute projette deux œuvres cinématographiques : Waste Land et Only when I dance.
Le premier film, Waste Land, est un documentaire, mais aussi un conte des temps modernes, une sorte de Slumdog millionnaire version brésilienne. La critique ne s’y est pas trompée, car le film a été multiprimé : gagnant du festival du film de Sundance, gagnant du festival du film de Berlin, gagnant du festival du film de Seattle….
La réalisatrice anglaise, Lucy Walker, suit l’artiste d’origine brésillienne, Vik Muniz. Son objectif se rendre à Jardim Gramacho, une décharge à ordures gigantesque créée en 1970 dans le nord de Rio de Janeiro, pour photographier les catadores – les ramasseurs de déchets brésiliens-. L’artiste collabore ensuite avec eux en transformant les photos en portraits réalisés à partir de matériaux recyclables. C’est un moyen pour lui de rendre à ses hommes et ses femmes toute leur dignité, les aider à se voir autrement, réenchanter leur vie.
Le second documentaire, Only When I dance, porte également un message d’espoir. La réalisatrice new-yorkaise, Beadie Finzi, conte l’histoire de deux jeunes danseurs professionnels : le jeune Irlan et la jeune Isabella. Sa caméra les suit pas en pas, tout en se faisant témoin de leurs rêves : échapper aux gangs, à la vie dans les favélas et se construire une belle vie. La danse permet à ses jeunes gens de s’évader de la vie réelle. On découvre à l’écran des moments de perfection absolue, comme autant d’instants de sursis dans l’une des villes les plus chaotiques du monde.
Ces films seront projetés vendredi 14 et samedi 15 mars, pour connaître les informations pratiques rendez-vous dans notre rubrique Agenda.
Categories: Cinéma
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