
Le mal de vivre des trentenaires a largement été traité par la littérature et le cinéma. Ces deux-là ne se connaissent pas, ils se croisent à peine, ne se voient pas et pourtant vivent dans le même immeuble. Les deux personnages sont des sentimentaux qui traînent leur solitude dans une époque qui leur est étrangère. Ils sont des nostalgiques des temps passés : Lucien aime Francis Lai, Jean-Louis Trintignant et Deauville ; Mathilde aime Romy Schneider, La Piscine et les coiffures de ces années-là. Ils veulent vivre une vie qui leur ressemble : lui est pédiatre et aime juste redonner le sourire aux enfants ; elle est diplômée d’HEC et est vendeuse dans une chocolaterie. Ils étaient faits pour se rencontrer…
Virginie Carton ponctue son texte de références musicales. L’intention de l’auteur est résumée dans ce passage : « On porte en soi des images de film, des chansons qui surgissent à des moments inattendus de nos vies, qui font de nous quelqu’un ayant appartenu à une époque. Il nous reste des empreintes de ces histoires qui nous ont marquées de ce temps où nos vies étaient vierges et où l’on croyait la blancheur éternelle. On voulait que notre vie ressemble à ce moment-là, à ce plan parfait. »
Si les palets bretons trempés dans du lait vous manquent, plongez-vous dans ce roman à la « Amélie Poulain » qui donne de la musique au cœur.
Le livre est disponible en version numérique à la Fnac, sur Amazon ou sur l’iBookstore.
« La blancheur qu’on croyait éternelle » – Virginie Carton – Editions Stock – 222p – 18 € version papier et 12,99 € version numérique.
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