
Saviez-vous que le livre de Maurice Sendak, « Max et les Maximonstres » (Where the Wild Things Are), est l’ouvrage de littérature jeunesse le plus populaire dans les médiathèques françaises ? Le réalisateur Spike Jonze (Dans la peau de John Malkovitch) nous convie à un voyage vers nos souvenirs d’enfance, à la fois merveilleux et terrifiant.
Composé principalement d’illustrations et ne comprenant que quelques mots, il était de prime abord difficile de croire qu’il était possible d’en faire un film. Le scénario reste très fidèle au livre :
Un jeune garçon âgé de 9 ans, Max, ne fait que des bêtises. Sa mère se fâche et le punit. Max décide alors de se venger et part au pays des Maximonstres, des êtres étranges aux dents pointus et ressemblant à de grosses peluches. Les intentions de ces grosses bêtes fantastiques ne sont pas très claires : veulent-ils s’amuser ou dévorer Max. Celui-ci sera finalement couronné Roi de ce pays. Toutefois, sa famille lui manque…
Il n’est pas ici question d’effets spéciaux. Tout le film repose sur la qualité du graphisme. Les Maximonstres incarnent un membre de la famille de Max ou un aspect de sa personnalité. Le spectateur est convié à un voyage initiatique où sont illustrées les terreurs du jeune héros et lorsqu’il embarque pour retourner chez sa famille, pointe à l’horizon la fin de l’enfance.
Le film sera projeté vendredi 16 janvier dans le parc du MIA et est gratuit.
Pour les informations pratiques, rendez-vous sur notre page Agenda.
Categories: Cinéma
Laisser un commentaire