
Mona Hatoum est une artiste sans frontières. C’est un citoyen du monde, un témoin de son temps qui n’hésite pas à faire appel à l’art pour dénoncer. Mona Hatoum est aussi l’artiste de l’exil, de la perte, de la séparation. Son œuvre est disloquée, tant elle est imprégnée de son expérience : la fuite de sa famille de Palestine, puis sa vie à Londres à la suite de la guerre civile au Liban.
L’œuvre de Mona Hatoum ne s’adresse pas à l’intellect, mais à vos sens. N’essayez pas de comprendre, ressentez, laissez-vous porter. L’artiste veut provoquer de l’émotion, voire même un rejet physique. Son travail est pluriel ; elle a expérimenté de nombreuses pratiques artistiques : l’utilisation de son corps comme support, la vidéo, les installations pour susciter une interaction avec le spectateur.
Son œuvre est turbulente. « Turbulence », c’est le titre de l’évènement, mais aussi un carré de 4 x 4 mètres composé de milliers de billes de verre posées directement sur le sol, placées au cœur même de l’exposition. Plus de 70 œuvres vous attendent : des petits objets de papier sculptés, des installations cinétiques, des photographies… Il vous sera donné de découvrir trente ans du travail de Mona Hatoum.
Pour mieux comprendre l’œuvre de l’artiste, la rédaction vous encourage à vous rendre au vernissage qui aura lieu le 7 février à 16h. Sam Bardaouil et Till Fellrath, conservateurs, vous guideront au sein même de l’exposition. Mona Hatoum se prêtera à un échange, dans la bibliothèque du Mathaf, qui sera suivi d’une réception.
Pour les informations pratiques, consultez notre rubrique Agenda.
Patricia Gendrey
Categories: Expositions
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