
Le Qatar Philharmonic Orchestra sera dirigé, ce samedi soir, par Oleg Caetani.
Moitié Russe, moitié Italien, ce chef d’orchestre, petit protégé de Nadia Boulanger, a conduit de nombreux ensembles : le Melbourne Symphony Orchestra et l’English National Opera en qualité de directeur musical, et dirige régulièrement les orchestres les plus prestigieux, comme l’Orchestre Philharmonique de Munich ou la Staatskapelle de Dresde, par exemple. C’est donc au tour du Qatar Philharmonic Orchestra d’accueillir Oleg Caetani, avec au programme deux œuvres du compositeur allemand Ludwig Van Beethoven.
La soirée débutera par la Symphonie n°6 de Beethoven, véritable ode à la nature. De cette œuvre le compositeur dira : « Symphonie Pastorale, ou Souvenir de la vie rustique, plutôt émotion exprimée que peinture descriptive. » La pièce musicale, composée en cinq mouvements, dessine un portrait musical de la campagne et des forêts viennoises. Les sous-titres sont d’ailleurs évocateurs : éveil d’impressions agréables en arrivant à la campagne ; scène au bord du ruisseau ; joyeuse assemblée des paysans ; tonnerre-orage ; chant pastoral – sentiments joyeux et reconnaissants après l’orage. En dressant l’oreille, l’auditeur distinguera très aisément à la fin du deuxième mouvement le coucou, la caille et le rossignol.
Le concert s’achèvera avec la Symphonie n°5 en ut mineur op 67, fausse jumelle de la symphonie n°6 puisque composée au même moment et jouée pour la première fois lors du même concert. Dans cette œuvre, l’homme n’est pas encore réconcilié avec la nature (Symphonie n°6), il est encore en lutte contre son destin. Cette pièce musicale est la plus connue de Beethoven, en particulier, pour son motif initial de quatre notes, coups de butoirs du destin qui frappe à la porte.
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Categories: Musique
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