
Le Jazz at Lincoln Center de Doha vient d’ouvrir sa saison musicale ce jeudi 24 septembre, avec un changement majeur pour les habitués du club.
Le trompettiste de charme, un brin cabotin, Dominick Farinacci, qui officiait depuis deux ans au Jalc, a passé le témoin au pianiste afro-américain Richard Johnson. Il devient donc désormais ambassadeur et directeur musical.
Ce dernier n’est pas un total inconnu puisqu’il a été très présent tout au long de la saison dernière. Richard Johnson, pour ceux qui ne le connaîtraient pas, est pianiste. Pour cet enfant de la balle, la musique est une histoire de famille et de racine. Né à Pittsburg – ville qui a vu naître des instrumentistes de légende comme Art Blakey-, Richard Johnson débute dès l’âge de 5 ans le piano, influencé sans doute par son père, pianiste dans une église gospel. Il a poursuivi son éducation dans des écoles prestigieuses, comme la Berklee school of Music et le conservatoire de Boston. Remarqué par une des légendes du jazz, le trompettiste et compositeur, Wynton Marsalis, il rejoint en 2000 son sextet. Il joua par la suite dans d’autres orchestres prestigieux, jusqu’à sa consécration d’aujourd’hui.
Richard Johnson est entouré sur scène de trois artistes de talent : Romier Mendez, originaire de Baltimore, à la contrebasse ; le batteur Henry Conerway venu de Detroit et le saxophoniste New Yorkais Godwin Louis.
La chanteuse Shenel Johns illumine ce quartet de sa voix mélodieuse, mélange d’Ella Fitzgerald et de Nancy Wilson. D’origine jamaïcaine, née à Hartford dans le Connecticut, elle avait été très remarquée par les amateurs de jazz, lors de son passage à Doha en avril dernier. Elle est de retour au Jalc pour notre plus grand plaisir, prête à nous enchanter jusqu’au 24 octobre.
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Categories: Musique
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