
En commençant la rédaction de cet article, nous avons hésité : devions-nous parler du travail de la photographe allemande Antje Hanebeck ou plutôt de cet art méconnu, l’héliogravure au grain, porté par Fanny Boucher au sein de l’atelier Hélio’g, en France. Eh bien, nous parlerons des deux !
L’art est sans frontière ; l’art est une langue, et un médium entre les communautés, dit-on. Rien n’est plus vrai quand on découvre « Radiant ». Ainsi, l’exposition, réalisée par les équipes du MIA en partenariat avec East Wing (plateforme internationale de la photographie basée à Doha) et présentée au public jusqu’au 29 mars prochain, est sans frontière : de l’Europe au Moyen Orient.
C’est une collection de photogravures réalisées par Antje Hanebeck qu’il vous sera donc donné de voir. Onze interprétations photographiques de l’espace et de l’architecture du musée d’art Islamique, méditation d’ombre et de lumière, une expérience visuelle qui rend apte le spectateur à capter ce lieu emblématique construit par Ieoh Ming Pei, il y a cinq ans.
Saluons également le travail de Fanny Boucher, un peu parce qu’elle a le français en partage, mais surtout parce qu’elle défend avec une belle énergie, l’héliogravure au grain, un procédé de reproduction d’exception datant du XIXe. Ils sont aujourd’hui moins d’une dizaine dans le monde à faire perdurer cette technique artistique.
Alors, si vous voulez en savoir plus sur cet art, glissez-vous quelques minutes dans l’atelier d’héliogravure de Fanny Boucher.
Rendez-vous aussi à la conférence de Son excellence Sheikh Abdulla bin Ali Al-Thani, le 19 février, qui commentera l’exposition Radiant.
Pour les informations pratiques, consultez notre rubrique Agenda.
Categories: Expositions
Laisser un commentaire